samedi 18 mars 2017

Le royaume des cercueils suspendus de Florence Aubry


Ils étaient quatre amis d’enfance. Les garçons, Xiong et Huang, étaient liés mieux que des frères. Les filles, Lou-Ki et Leï, étaient aussi inséparables. Puis leurs corps d’enfants sont devenus des corps d’adolescents, leurs coeurs aussi ont grandi, se sont gonflés de sentiments nouveaux : l’amour et surtout la jalousie…
C’est alors qu’a eu lieu la Cérémonie, durant laquelle les jeunes Bââs accèdent au don merveilleux qui les rend invincibles. Ce jour-là, l’un d’entre eux a été démasqué, il ne faisait pas partie des leurs. La punition devait être exemplaire…

Note : 17/20

Il s'agit d'un livre que j'ai emprunté à la bibliothèque, intriguée par le titre et cette histoire de cercueils suspendus... Lorsque j'ai lu le résumé, j'étais encore plus intriguée : quelle était cette cérémonie ? De quel don s'agissait-il ? Et enfin, quelle serait cette punition ?
Au début de ma lecture, je dois avouer que j'avais un peu de mal à entrer dans l'histoire car il s'agit d'un début in media res où rien n'est vraiment expliqué : c'est le lecteur qui doit reconstruire l'histoire et se situer dedans, petit à petit. Pour compliquer la tâche, le roman (bien qu'assez court) jongle également avec le point de vue de différents personnages : Huang, Xiong, Lou-Ki, Leï ainsi que le père de Huang. C'est déstabilisant au début car on ne les connait pas encore assez bien mais on s'y habitue très vite. Au final, j'ai ressenti ce livre comme un puzzle : chaque chapitre était une pièce et petit à petit, l'image se dessine (attention, il y a des cases qui resteront vides...). Et une fois que l'on voit l'image, on est happé par l'action et le suspense et on ne veut plus lâcher le livre sans avoir la fin de l'histoire (ou plutôt des histoires, vu que plusieurs intrigues s'entremêlent). Finalement, ce n'est pas l'histoire des cercueils suspendus qui m'a le plus séduite mais c'est celle traitant de l'amour et de la jalousie, qui peut mener très vite à la vengeance et à la cruauté. Enfin, l'écriture de Florence Aubry dans ce roman m'a envoûtée : tout est épuré, sobre et en même temps extrêmement riche en significations. Paradoxalement, c'est en disant si peu que le texte prend une tout autre ampleur...

Votre avis ?

1 commentaire:

  1. Le titre m'intrigue aussi et tu as écrit le mot magique : suspense :) Je le note donc dans ma liste d'emprunts.

    RépondreSupprimer